Cachalot volant d’avril et autres poissonneries
C’est l’éternel retour du m’hareng !
Ce sort désopilant
Cette lente agonie fatidique
Ce disque raillant le temps
Cette tambouille foireuse
Ce fort moment tambourinant
Ce tambour empoisonnant
Ce poison presque hilarant
Ce range toi à l’inhabituel
Ce tue la morosité débile
Ce débit de laid récurrent
Cette rente à vie vrillée
Cet en vrille ne te découvre pas d’un fil
Ce fil conducteur abracadabrant
Cet abracadabra m’en tombe
Ce tombereau d’an d’ ouille ouille ouille
Cette andouille de gaie menée
Ce mème internet se marre
Ce marathon de ficelles faciles
Ces ficelages assaisonnés
Cette saucisse Orsec
Ce secouez vous la pulpe
Ce pulp fiction vous y voilà
Cette voltige à l’art haché
Ce hashtag ton cochon dingue
Cette dinde au balcon farceuse
Ce farcis attrape
Ce rap ta faribole
Cette faramineuse paupiette
Ce piètre étirement zygomatique
Ce tic, ce tag et ce toc
Cette estocade sans fin…
Mais j’ARÊTE quand même,
dit le petit poisson fatigué
à sa maman exténuée
Ah, ah, ah ah ! N’est elle pas
mortadelle, celle là ?
Tarantinesque tarentelle,
ne serait-ce pas un tantinet
de dérisoire ?
Ben voyons, un peu d’indulgence,
c’est l’moment d’hameçonner l’exutoire!
En effet, profitez en : dès demain
pour toute l’année sans discontinuer
ne vous faites surtout pas de sushis :
les politiciens farceurs
obsessionnels et compulsifs
ne cesseront de nous en coller
plein le dos !
Eux, n’arrêtent jamais !
Allant prochain : la pêche !
Crédit photo Pixabay





Tu m’en fish ton billet !
Et même « tu m’en fish ton (cas)billot ! » (version sushi sur la planche à découper )